
Déjà évoqué dans plusieurs articles sur ce blog, voici un nouvel exemple de livre imprimé en stéréotypie, procédé inventé au 18e siècle mais qui s’est vraiment développé au début du 19e siècle. Ce Nouveau Testament sort de l’imprimerie de Firmin Didot en 1813 et porte fièrement sur sa page de titre la mention « édition stéréotype, produit de dons volontaires ».
Pour rappel les frères Didot et l’imprimeur et fondeur Herhan ont été les deux principaux acteurs de ce procédé d’impression au début du 19e siècle en France. La mention d’édition stéréotype disparaîtra peu à peu même si le procédé continuera à être utilisé jusqu’à la fin du siècle en France.
Léo Mabmacien
Superbe ouvrage.
Il y a peu de chances que nos impressions laser actuelles tiennent aussi bien dans le temps…
Je découvre par la même occasion les articles consacrés au sujet. Dans l’un d’eux, tu évoques la galvanotypie (ou galvanoplastie) qui lui a succédé. Peut-on dire que ces techniques annoncent l’avènement de la rotative ou bien n’y a-t-il aucun lien ?
Merci Freddy, pour ta question oui dans le sens où on arrive à avoir un flan, prémisse lointaine de la rotative (où le flan sera en rouleau ;-)
Léo
Bonjour, que sait-on de la traduction et qui sont ‘ »doux volontaires » ?
Bonjour,
Les doux volontaires sont les « imprimeurs éditeurs »… Pour la trad je n’ai pas cherché, probablement Lemaistre de Sacy
Cordialement
Léo
hum… Sans vouloir vous contredire, il est écrit « produit de DONS volontaires » ! « dons », et non pas « doux » …
En effet, pour le N, il suffit de le comparer avec le N de « volontaires ».
Quant à la lettre finale, c’est bien un S final, tel qu’on l’écrivait par exemple dans l’écriture financière (XVIIe et XVIIIe s.).
Roch de Coligny
exact, bien vu, je corrige le tout
Cordialement
Léo