La Collection de décisions nouvelles et de notions relatives a la jurisprudence actuelle par Me J. B. Denisart, procureur au Châtelet de Paris est un ouvrage juridique publié au 18e siècle comportant plusieurs ornements (bandeaux ainsi qu’un fleuron) méritant que l’on s’y arrête. Outre leur aspect des plus agréables, ils comportent chacun une signature qui a en partie été décrite dans la notice du catalogue de la Bnf :
Collection de décisions nouvelles et de notions relatives a la jurisprudence actuelle / Par Me J. B. Denisart, procureur au Châtelet de Paris. Tome premier [-second]
A Paris, pour l’auteur. Chez Savoye, rue S. Jacques, à l’Espérance, au-dessus de la Fontaine S. Severin. Le Clerc, grande salle du Palais, au second pilier. M. DCC. LVII. Avec approbation et privilege du roi. [Paris.] De l’imprimerie de J. Chardon. De l’imprimerie de Didot, quai des Augustins, à la Bible d’or
2 t. en 2 vol. ([4]-VIII-751-[1]; VIII-426-[2]-344-[1] p.) : lettres ornées, bandeaux typographiques ; in-4
Le tome second est divisé en deux parties alphabétiques, chacune ayant sa page de titre et sa pagination. – Un des bandeaux typographiques a été gravé par Simon-Pierre Fournier, p. 1 de la première partie du second tome ; un autre a été gravé par Jean-Baptiste-Michel Papillon, p. 1 de la seconde partie du second tome. L’achevé d’imprimer de J. Chardon figure en fin de la table, et celui de la veuve de François Didot en fin de la 1ère partie du tome II. – Deuxième édition, d’après la dédicace de l’auteur à N. Berryer, lieutenant général de police de la ville de Paris ; la première a été publiée de 1754 à 1756. – Privilège du 30 janvier 1754.
Voici ces ornements complétés (je cale sur deux bandeaux, si vous avez des idées) de leurs auteurs :





Voir aussi :
Les gravures dans les livres anciens et les estampes : qui fait quoi ?
Léo Mabmacien
Je pense que le bandeau signé J ins peut-être attribué à J. B. Jackson, graveur anglais, venu en France de 1725 à 1731, auquel Marius Audin a consacré une notice dans son ouvrage « Esssai sur les Graveurs de Bois en France au dix-neuvième siècle » (1925)
Quant à celui signé D. C., je ne l’ai jamais rencontré. En tout cas le petit « o » entre le D et le C, appartient au dessin du tissu et non au chiffre du graveur.
N.B. j’ai du coup consulté sur Google Boocks et Gallica les livres de Denisart, il s’y trouve d’autres vignetes de Papillon qui mériteraient d’être ajoutées à votre article.
Bien sincèrement
Georges Forestié
je me suis constitué une base de données sur les bois gravés par Papillon, c’est impressionnant ! il y en a plus de 5500 !