
Assez rare, ce petit ouvrage de colportage est la deuxième partie d’un ensemble en 4 volumes in-18 (ou 3 volumes selon les sources) publié en 1863 par Renault et Cie, libraires-éditeurs à Paris et imprimé par Charles Noblet à Paris. L’ouvrage s’intitule :
Le Véritable tableau de l’amour conjugal d’après les écrivains les plus célèbres de l’Antiquité et des temps modernes par S. Henry Berthoud. Deuxième partie.
Il comporte trois lithographies (reproduites ici) dont un frontispice. Il est composé de deux parties : Quelques notions d’anatomie et De la digestion.
Samuel-Henry Berthoud (1804-1891) fut un écrivain et journaliste fécond, auteur d’ouvrages de vulgarisation. Selon la Bnf « il fonda la Gazette de Cambrai, collabora à la « Revue des deux mondes », fut l’un des rédacteurs de « La Patrie » (sous le prénom de « Sam ») et fut directeur du « Musée des familles » et du « Mercure de France » ».
L’auteur suit les pas de Nicolas Venette (1663-1698), médecin, sexologue et écrivain, connu pour son livre De la génération de l’Homme ou Tableau de l’amour conjugal (en ligne sur Gallica). D’après Wikipédia, « l’auteur y couvre en quatre parties de tout ce qui a trait au sexe : anatomie, reproduction, désir, impuissance, stérilité… Il reprend sur chaque sujet les auteurs antiques et médiévaux, y ajoutant ses propres observations ou celles d’auteurs plus récents, et des commentaires où le bon sens prédomine. »
Le but de Nicolas Venette est de « pratiquer les activités sexuelles, mais uniquement dans le cadre du mariage, avec modération et sans volupté excessive, le tout dans le respect des commandements de la Bible et de la bienséance, dans un seul but, celui de procréer » (source : Dicopathe).
D’où comme ici dans l’ouvrage de Berthoud une partie dédiée à l’anatomie et à la digestion. En effet « ces descriptions étaient à l’époque d’autant plus nécessaires que beaucoup de garçons et de filles grandissaient alors dans l’ignorance de leur propre corps, et que le spectacle de la nudité complète entre époux, y compris dans l’intimité du foyer et de la chambre à coucher, n’était pas toujours de mise (source : Dicopathe).
Léo Mabmacien




Bonjour Léo,
Serait-ce le premier article nouveau depuis bien longtemps, alors que vous aviez évoqué la fin de ce blog si riche et intéressant ?
Quoi qu’il en soit cet article ne déroge pas à la règle, et, s’il s’agit bien d’une nouveauté, j’en suis très heureux.
Nous étions – nous sommes – quelques uns à vous lire avec intérêt.
Bien à vous
Merci Freddy, cela fait plaisir ;-)
Je suis tombé par hasard sur ce livre, j’ai eu envie d’en parler et hop ! Il y’aura peut-être d’autres articles plus tard, qui sait ! Bien à vous Léo