Une petite récréation (toujours instructive) avec une dissertation sur le Dieu Pet proposée par Claude Terrin, membre de l’Académie Royale d’Arles au 17e siècle. La fin, très traditionnelle (religion catholique) ne vous empêchera pas de lâcher un petit vent en découvrant que [le pet] » est le plus propre de tous [par rapport aux autres vents], ou parce qu’il rend un son éclatant en s’échappant de sa prison et qu’ainsi il imite en petit le bruit du tonnerre (…) ».
Dissertation sur le Dieu Pet, divinisé par les Egyptiens / Claude Terrin. In Continuation des mémoires de litterature et d’histoire de Mr. de Salengre. A Paris, chez Simart [1726-1732], tome 1, page 48. L’ouvrage comporte 11 tomes in-12. [le tome 1 est en ligne]
Si vous désirez tout savoir sur cet ouvrage le Centre international d’études du 18e siècle en propose une notice très détaillée.
Léo Mabmacien
BiblioMab : le monde autour des livres anciens et des bibliothèques 
Ce billet tombe à point nommé dans la blogosphére et apporte de l’air et de la detente.
;-)
Trés instructif.
Bien à vous;
sandrine.
Passer des puissants vents de la planète aux vents suspects (sic) du petit colon et finir sur l’évidence d’un Dieu unique était l’exercice imposé des séances des Académies, dans le passé. Merci, Leo, de nous avoir rappelé la mémoire de Claude Terrin !
Le hasard a fait que j’étais à la dernière séance de l’Académie d’Arles qui est toujours bien vivante et placée sous la haute autorité de Mr Rouquette, qui associe érudition et humour avec bonheur. Les séances sont toujours aussi enrichissantes. Si l’occasion m’en est donnée, j’évoquerai les travaux de Claude Terrin, sans proposer de travaux pratiques, néanmoins… Pierre
Merci Pierre
Pour la séance de l’Académie vous avez raison de ne pas proposer de travaux pratiques, vous feriez un vent ;-)
Léo